Festival scolaire, universitaire,
grand public, rennais.
Cultures de l’imaginaire.
4e édition :
du 20 au 22 mars 2025
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Festival scolaire, universitaire,
grand public, rennais.
Cultures de l’imaginaire.
4e édition :
du 20 au 22 mars 2025
Toutes les tables rondes et rencontres sont suivies par une séance de dédicaces avec les auteurices sur le Salon du Livre
Réponses avec Antoine Mottier.
Bien sûr, la thématique n’est pas absente de la littérature jeunesse, et l’est de moins en moins grâce à une prise de conscience collective des enjeux de représentations dans la fiction. De fait, la littérature jeunesse, voire la fiction jeunesse a souvent eu un temps d’avance, que l’on se souvienne par exemple du dessin animé Clémentine, dans lequel une jeune fille en fauteuil roulant vivait grâce à la déesse Éole de nombreuses aventures dans l’Égypte ancienne, ou encore Wonder, roman de R.J. Palacio dans lequel un jeune garçon né avec une malformation faciale va entrer au collège alors que, toute sa vie durant, il était scolarisé chez lui…
Depuis quelques années, les représentations du handicap, mieux identifiées car diverses et parfois invisibles, sont mises en avant dans la fiction. Oui, mais comment, et par qui ?
Questions des jeunes en fin de débat.
Ouverte à toutes et tous selon les places disponibles
Téma : Les Modernes.
Horaire à venir.
Avec Leo MX, Estelle Faye, Marielle Carosio.
Modération : Laboratoire de L’imaginaire
Naître dans une peau qui n’est pas la sienne ou devoir se glisser dans celle de quelqu’un d’autre. Être homme, femme, monstre, ou même un imposteur masqué, camouflé, ne se reconnaître dans aucun genre, trouver son moi, s’en inventer un par conviction ou par intérêt. Comment l’imaginaire traite de ces questions d’identité, et comment sont-elles développées dans les fictions ? Comment les auteurs et autrices parviennent à se glisser dans la peau d’un autre ?
Par exemple dans le récit de Leo MX, Adriel, le héros doit retrouver l’identité féminine qu’il a abandonnée… tandis qu’Estelle Faye aime à se glisser dans la peau de personnages queer.
Téma : Les Modernes.
Les collégiens peuvent poser leurs questions aux jurés des Prix Sirennes et… inversement !
La remise des prix aura lieu le lendemain matin.
Horaire à venir
Ouverte à toutes et tous selon les places disponibles
Téma : Les Anciens… et les Modernes.
Avec : Floriane Soulas, Noëmie Lemos et Fabrice Chemla.
Depuis que l’homme est l’homme, son regard est tourné vers les étoiles. De Camille Flammarion à Space X, ce rêve est passé par de nombreuses étapes, réalistes ou fantasmées, invariablement liées aux progrès de la science. La littérature, le cinéma, ont traité cette question à de multiples reprises, car si la technique ne nous permet pas encore d’aller bien loin, l’imagination, elle est sans limites. Les Grands Anciens s’intéressaient déjà au toit étoilé ouvert au-dessus de nos têtes. Lucien de Samosate, au IIe siècle après Jésus Christ utilisait un bateau pour nous envoyer sur la Lune, tout comme Cyrano de Bergerac et ses Sélénites amusants. Rosny aîné avait ses Navigateurs de l’infini, Robert Heinlein, dès les années 30, imaginait une gigantesque Histoire du Futur, tandis qu’Isaac Asimov déployait son étrange Fondation. Les rêves étaient posés, et la conquête de la Lune en 1969 par les américains les consolidaient, posant la lutte pour l’espace dans un contexte de Guerre Froide. Mais si les Russes avaient mis les premiers le pied sur la Lune, comme l’imagine la série For all Mankind ?
L’imaginaire nourrit indubitablement ces rêves d’expansion galactique, mais où en est la réalité ? Imagine-t-on encore un futur galactique ? Quels en sont les enjeux ? La science-fiction a-t-elle encore un rôle à jouer ou, avec la maturité du genre, a-t-elle déposé les armes de l’imagination, contrainte et forcée par les limites de la science ?
Modération Laboratoire de L’Imaginaire.
Ouverte à toutes et tous selon les places disponibles.
Notre Tisseuse et notre Tisseur répondent aux questions des collégiens et des lycéens.
Table ronde ouverte à tout public.
Notre Tisseur : Gilberto Villarroel, auteur Chilien résidant en France.
Notre Tisseuse : Anouck Faure. Illustratrice et romancière, conceptrice de l’affiche Sirennes 2024.
Comment se déroule ce moment ? Collégiens et lycéens sont invités à poser des questions aux deux auteurs, des questions génériques et préparées en amont, sur leur profession, leur travail au quotidien, leur rapport aux livres…
Modération Laboratoire de l’Imaginaire
Horaire à venir.
Lieux définitifs et horaires à venir.
En hommage aux littératures de l’imaginaire, certaines tables rondes portent le titre, comme un fil rouge, d’œuvres écrites célèbres ou célébrées à Sirennes des littératures de l’imaginaire.
Avec la troupe de Marie Kergoat.
“Paris, 1625. Athos, Porthos et Aramis se trouvent victimes d’un curieux complot : s’étant réfugiés dans la cave d’une taverne, nos trois comparses tentent de dénouer le fil de l’intrigue ourdie contre eux, tandis qu’une étrange lettre attire toutes les attentions. Hommes d’État habitués au danger, leur verve ainsi que leurs lames tinteront au fil de six scènes s’articulant autour de combats d’escrime. Mais parviendront-ils à résoudre ce mystère, alors que plus que jamais leur célèbre amitié est en péril ?”
Loin des ferrets de la Reine ou du siège de La Rochelle, ce récit s’inspire d’épisodes méconnus du roman de Dumas, et remet au goût du jour des personnages oubliés : Grimaud et Mousqueton, laquais de nos héros. Cherchant à faire revivre l’esprit du roman-feuilleton dumasien, il donne à ses scènes romanesques une forte couleur historique. Aussi bien basé sur l’œuvre originale que sur des ouvrages de spécialistes, “Le Siège du Pilon d’Or” fourmille également de références à d’autres adaptations de Dumas, et propose un spectacle de cape et d’épée où ni la bagarre ni les bons mots ne viennent à manquer.
La chimie et l’imaginaire selon Fabrice Chemla.
Modération : Modération Laboratoire de l’Imaginaire
Discussion avec l’auteur.
Isaac Asimov, connu principalement pour ses romans de science-fiction, était également docteur en biochimie. Les propriétés endochroniques de la thiotimoline resublimée, nouvelle qui pastiche une thèse de biochimie est l’éclatant exemple de l’équilibre parfois étonnant entre science et fiction.
Le cas d’auteurs et autrices qui sont ou ont été également des scientifiques n’est pas rare, que l’on s’intéresse notamment aux cas de Gregory Benford ou de Vernor Vinge, pour ne citer qu’eux.
La chimie fait partie de ces sciences dures que l’on n’imagine pas ou peu associées à la littérature. L’essai de Fabrice Chemla vient contrebalancer cette idée reçue puisque, à travers son essai dans la collection parallaxe des éditions du Bélial Le Laboratoire de l’imaginaire, il prouve que non seulement les sciences sont indissociables de la science-fiction, mais aussi que la chimie est indispensable à un genre qui se nourrit d’idées d’apparence extravagantes et saugrenues… mais que la science finit par expliquer, au moins en théorie !
Téma : Les Modernes
Avec, Gilberto Villarroel, Anne Besson
Modération : Modération Laboratoire de l’Imaginaire
L’arrivée de Lovecraft dans la prestigieuse collection La Pléïade, ou encore celles de Philip K. Dick et Bradbury en Quarto, l’antichambre de la Pléiade, les auteurs et autrices des littératures de l’imaginaire classique se frayent désormais un passage parmi les plus grands.
Signe d’un temps où ces littératures, les plus populaires auprès des jeunes, entrent de plus en plus en résonance avec notre réel, comme c’est le cas plus particulièrement de la Science-Fiction.
Lovecraft, quant à lui, révélé par les magazines Pulps tels que Weird Tales, voit son imaginaire fait de monstres et de dimensions parallèles, de mystères et de personnages lugubres, de voyages vers des lieux et des temps étranges, infuser les cultures de divertissement à travers les monde : jeux, séries, cinéma, rien n’échappe plus aux univers de Lovecraft.
Son aura et son influence dépassent donc l’entendement, si l’on considère que l’auteur, à son époque, ne parvenait pas à vivre de sa plume.
Alors, Lovecraft ou Proust, même combat ?
Téma : Les Anciens
Avec Anouck Faure et Siècle Vaëlban.
Travailler à deux sur un livre requiert, bien souvent, une alchimie évidente entre deux personnalités, avec leurs points communs autant que leurs divergences. Parfois cela fonctionne, parfois les divergences sont trop fortes et engloutissent les navires dans la tempête ! Siècle Vaëlban et Anouck Faure ont, elles, trouvé cette alchimie à travers un ouvrage magnifique : La demeure de Mah-Haut-Rels publié aux éditions Le Lotus et l’Éléphant.
Ces deux autrices parmi les plus passionnantes de l’imaginaire francophones voguent, telles deux mariées stellaires littéraires, l’une aux pinceaux et l’autre aux mots, sur les océans d’hier et de demain. Entrez sans frapper, la porte est ouverte sur leurs mondes ! »
Téma : Les Modernes
Discussion avec Vincent Gerber.
Avec la parution de L’Imaginaire au pouvoir, aux éditions Le Passager Clandestin, Vincent Gerber réveille un pouvoir ancestral, celui d’une littérature plurielle, aux pouvoirs potentiellement immenses, mais méconnue du grand public. De Karin Boye à Zamiatine, d’H.G Wells à Ursula Le Guin ou, en France, de Régis Messac à Sabrina Calvo, les auteurs et les autrices s’invitent parfois dans le débat politique, délibérément comme à leur corps défendant, et ce damier imaginaire, expression que nous empruntons au roman éponyme d’Emmanuel Jouanne, nul n’en connaît la portée réelle… s’il en a une. Dans son essai, Vincent Gerber pose ces questions sur la table de jeu… et c’est stimulant !
Modération Laboratoire de L’Imaginaire
Téma : Les Modernes
Avec les éditions Hykaya et Patrick Dechesne et Anouck Faure d’Argyll.
Téma : Les Modernes.
Les modèles de l’édition française, s’ils ont leurs spécificités, font qu’une grande majorité des textes traduits nous viennent des pays anglo-saxons. Langage universel, ou peu s’en faut, l’anglais domine nos cultures et construit notre vision du monde. La culture n’y échappe pas, et sa marchandisation non plus. Cinéma, séries, livres, jeux, etc., on ne peut s’y soustraire. Dès lors, comment exister éditorialement quand on s’intéresse aux littératures issues d’autres langues, minoritaires (comme celles mises en valeur par les éditions Hykaya, Les Vagabonds du Rêve avec l’anthologie Omenana, mais aussi la toute nouvelle collection réciFs des éditions Argyll qui tend à vouloir explorer d’autres cultures) ? Pour en discuter nous avons choisi deux éditeurs prospecteurs, et notre tisseuse-illustratrice qui parlera de ses processus de création pour cette collection spécifique.
Modération : Laboratoire de l’Imaginaire
Téma : Les Modernes
Rencontre avec Justine Niogret / En partenariat avec les éditions Mnémos.
En reprise d’études, Justine Niogret n’en est pourtant pas moins une des meilleures autrices des littératures de l’Imaginaire. Lauréate de nombreux prix, en nouvelle comme en roman, autrice installée et reconnue, Justine est complètement autodidacte. Retour sur un parcours atypique, celui d’une autrice qui détient l’artefact d’un imaginaire puissant et l’antidote à une littérature qui cherche à s’émanciper hors de ses frontières.
Justine Niogret est l’autrice de Chien du Heaume, fantasy médiévale qui l’a révélée. À l’occasion du festival Sirennes, une avant-première de l’intégrale Chien du Heaume / Mordre le bouclier est proposée dans notre espace librairie.
Modération : Marie Kergoat
Téma : Les Modernes
Avec Nathalie Georges, Giovanni Lacroix.
Modération : Xavier Dollo
45 minutes
Rares sont les éditeurs à choisir de tourner leur ligne éditoriale vers les animaux, rien que les animaux. C’est le cas des éditions rennaises Animal Debout, qui publient notamment une superbe collection de récits courts sérigraphiés, les ZOOpuscules. Mais si Animal Debout plaide pour la cause animale, n’est-ce pas aussi et avant-tout l’humain que la maison d’édition raconte en creux ? Voici les raisons les plus valables d’aller à la découverte de cet éditeur qui a du chien !
Téma : Les Modernes.
Avec Marielle Carosio, Noëmie Lemos et Jean Millemann.
Modération : Laboratoire de l’Imaginaire
Fraîchement débarquées sur la scène des littératures de l’imaginaire, les éditions rennaises Timelapse proposent d’explorer de nouveaux modèles d’édition, plus éthiques et plus proche des auteurs et autrices, notamment sur un travail éditorial plus approfondi et plus étalé dans le temps.
Publier, oui, mais publier bien, et avec le temps qu’il faut. Bienvenue dans la Slow edition !
45 minutes
Téma : Les Modernes
La Femme Fictionnelle dans les littératures de l’imaginaire, à travers le temps.
Avec : Anne Besson, R. Colson, Patrick Dechesne, Justine Niogret.
Modération : Le Laboratoire de L’Imaginaire.
On se souvient de Maria, femme androïde du film Métropolis de Fritz Lang, qui instille un souffle révolutionnaire dans la Ville Basse et deviendra une figure fictionnelle icônique dans l’imaginaire collectif. Les littératures de l’imaginaire, autant la fantasy que la science-fiction, sont longtemps restées l’apanage des hommes auteurs (comme des hommes lecteurs) qui, au travers de leurs fictions , ont mis la femme en scène de bien des façons et, on s’en rend compte aujourd’hui, pas toujours avec bonheur, malgré parfois des bonnes intentions initiales souvent travesties par une idéalisation qui restait une vision masculine fantasmée et cristallisée autour de héros pour qui les femmes ne restaient trop souvent que des faire-valoir. Et même quand ce n’était pas le cas, ou pas totalement, ces visions masculines ne rendaient pas toujours ces femmes fictionnelles crédibles aux yeux mêmes des histoires racontées, qu’on ne peut pas non plus détacher du contexte socio-politique entourant leur écriture. Ce que la société donne à voir de la femme se retrouve forcément dans la représentation fictionnelle. D’Asimov à Heinlein, du Dr Susan Calvin, dont la psyché se révèle souvent plus pauvre que celle des robots dont elle étudie les cas, à la Vendredi de Robert Heinlein, espionne « sexy » et surtout hypersexualisée, on retrouve des représentations bien plus fabriquées pour un lectorat masculin que pour un lectorat féminin. Les femmes autrices, elles-mêmes furent soumises éditorialement à ces fonctions de femmes fictionnelles. Que cela fût conscient ou non, le fossé des représentations entre les sexes s’est creusé… pour commencer à se combler petit à petit grâce aux apports d’autrices (majoritairement) et d’auteurs (minoritairement) conscients de ce problème indentifié également comme un rempart, parmi d’autres, à l’intégration de la fantasy et de la science fiction dans le champ de la Littérature. Question de maturation de genres finalement encore jeunes ? De fait, que ce soit avec Ursula Le Guin, Joanna Russ, Margaret Atwood et bien d’autres encore jusqu’à l’émergence d’une génération entre autre guidée par Becky Chambers ou encore Jo Walton, les représentations de la femme fictionnelle, enjeu fort, se sont diversifiées. L’évolution de la femme dans la fiction de genre (fantasy et science-fiction) aurait-elle alors largement contribué à améliorer sa réception et à la faire grandir ?
Téma : Les Modernes
Téma : Les Modernes.
Avec le Laboratoire des Imaginaires.
Stéphane Arson, Justine Breton, Marie Kergoat.
Table ronde labélisée Laboratoire des Imaginaires
Modération : Marin Cusson
L’univers du Sorceleur, né de la plume de l’auteur polonais Andrzej Sapkowski en 1986, s’est développé jusqu’à devenir un phénomène mondial bien connu. “The Witcher”, ce sont désormais des romans, certes, mais aussi une série, des films d’animation, des comics, des jeux de rôle, des GN, des fanfilms, des opéras rocks… et bien plus encore. Mais passé le succès et l’accomplissement transmédiatique, que reste-il à dire ? La matière du Sorceleur est-elle toujours aussi vivace ?
Avec Maëlig Duval, Floriane Soulas, Lys Krysler
L’histoire est une discipline fascinante qui, toujours, au gré des découvertes, se remet perpétuellement en question pour affiner nos visions du passé. Entre récits nationaux et réalités historiques, il y a parfois le gouffre de Helm : en bref, les interprétations historiques peuvent parfois faire le grand écart. Faire le grand écart, c’est une des caractéristiques intéressantes des littératures de l’imaginaire. L’uchronie, par exemple, permet de réinventer l’Histoire en partant de points de divergence : et si les invasions vikings n’avaient jamais eu lieu ? Les divergences sont infinies, tout comme le potentiel des récits qu’elles permettent. Ces récits peuvent être de simples divertissements, un jeu de l’esprit amusant, ludique. Mais ils permettent aussi de s’interroger sur la réalité des faits, leur instabilité, ou encore sur des découvertes récentes qui remettent en cause des idées préconçues. Exemple, longtemps les vikings ont été représentés avec des casques à cornes, avec l’idée sous-jacente, qui plus est, de grands chefs masculins. La découverte d’une tombe viking, d’une cheffe viking, est alors venue requestionner la place des femmes dans cette société. Déconstruire l’Histoire, à travers la fiction, un moyen pour les femmes de s’émanciper d’un passé souvent trop masculinisé ?
Modération : Laboratoire de l’Imaginaire
Téma : Les Modernes
Cette année, une attention particulière est portée à l’œuvre de Tolkien, notamment Le Seigneur des Anneaux qui, en 2025, fête les 70 ans de la sortie du troisième et dernier volume de la série écrite par ce Grand Ancien par excellence, lequel révolutionna la fantasy.
Dans ce cycle de conférences, vous trouverez également une attention portée au domaine français du roman scientifique, une Play Conf passionnante sur la thématique des sorcières et un retour à notre chouchou Ursula Le Guin !
Avec Aurore Noury
La fiction déborde de l’œuvre. Son discours évolue avec le temps, les lectures, le contexte dans lequel elle est partagée avec ses publics. Elle transforme ceux qui entrent en contact avec elles, et elle-même mue à chaque interaction.
C’est ce phénomène qu’Aurore Noury, doctorante au CRAL et Narrative Designer, se propose de présenter ici au travers de l’étude comparative de deux cas : les appropriations des œuvres de J.R.R. Tolkien consacrée à la Terre du Milieu, et de celles d’Alexandre Dumas consacrée aux mousquetaires.
En observant les tendances au travers desquelles leurs publics respectifs ont approché leurs œuvres, les ont vécues et les ont manipulées, on se propose de considérer comment l’œuvre originelle en est sortie transformée.
Téma : Les Anciens et Les Modernes
Avec Marie Bretagnolle.
« Visions de Númenor : le pays du don tel qu’il est représenté par Alan Lee et les anneaux de pouvoir ».
Une conférence comparant les représentations visuelles de Númenor dans The Fall of Númenor d’Alan Lee et Brian Sibley d’une part, et la série télévisée Rings of Power d’Amazon Prime d’autre part.
Téma : Les Anciens.
Maïwenn-Iman Le Garff
Qu’est-ce qu’un mythe ? La réponse à cette question est étonnamment complexe.
Vaste champ de l’anthropologie, objet culturel d’une rare plasticité et mode de discours “inesthétique,” le mythe des sociétés pré-littéraires occupe chez Le Guin une place toute particulière. S’appuyant sur la tradition orale (et, en premier lieu, sur les cultures amérindiennes), l’autrice développe au fil de son œuvre une SFF dans la filiation du discours mythologique, dont elle adapte les fonctions à un contexte littéraire.
Play conf’ spéciale sorcières.
avec Hugo Orain, Jayïlis Duault et Justine Breton
La figure de la sorcière continue d’être fortement représentée dans les cultures de l’imaginaire.
D’Hollywood aux slogans de manifestations, ses formes et ses usages sont multiples.
Durant cette playconférence, nous jouerons à The Cosmic Wheel Sisterhood (Devolver Digital, 2023), entourés de spécialistes, pour interroger la place de la sorcière dans notre société.
Téma : Les Anciens et Les Modernes
Avec Marie-Lucie Bougon.
Lorsque l’on pense à la fantasy, ce sont généralement les grands noms anglophones qui nous viennent à l’esprit.
Pour autant, la fantasy française connaît elle aussi ses succès et constitue aujourd’hui une littérature fertile, dotée de sa propre voix.
Souvent éclipsée par les monuments du genre, sa naissance et son histoire restent encore largement méconnues.
Entre origin’story et définition de la fantasy française, Marie-Lucie Bougon, docteure en littérature comparée, vient présenter la somme de ses recherches et découvertes.
Téma : Les Anciens.
Avec Clément Hummel.
Lorsqu’il publie les Xipehuz, la même année que le terrifiant Horla de Maupassant, on dit de Rosny qu’il invente un « fantastique nouveau ». Ce petit roman raconte une tentative d’invasion de la Terre par une espèce née de l’électricité : est-ce qu’il s’agit d’extraterrestres ou d’une apparition fantastique, le romancier ne le précise pas, préférant laisser planer un mystère scientifique.
Dès ce premier essai, Rosny se donne pour ambition de révolutionner la littérature de son époque en modernisant notamment le roman scientifique à la Jules Verne, dont il veut dépoussiérer la démarche de vulgarisateur des sciences, pour proposer des récits scientifiques avant-gardistes qui font la part belle à l’Imaginaire.
Plus de 30 ans avant les pulps américains, c’est une certaine forme de science-fiction qui s’invente et dont la modernité résonne encore aujourd’hui dans de nombreuses productions récentes.
Téma : Les Anciens
Avec Antoine Palama.
Où il s’agira de discuter de quelques modèles d’utilisation de la magie dans certains univers d’imaginaire et de voir si l’utilisation de cette dernière diffère entre Anciens et Modernes !
Est-ce que le passage de la Low Fantasy à des univers beaucoup plus incarnés magiquement a une différence structurelle entre les Anciens et Modernes ?
Téma : Les Anciens et Les Modernes
