Festival scolaire, universitaire,
grand public, rennais.
Cultures de l’imaginaire.
4e édition :
du 20 au 22 mars 2025
Anouck Faure est une artiste plasticienne, illustratrice et autrice originaire de Nouvelle-Calédonie. Ses dessins et gravures tissent un univers enchevêtré où se côtoient décors démesurés, nature chaotique et cosmogonies. Elle reçoit en 2019 le prix Charles Oulmont pour son œuvre personnelle « onirique, très libre et en même temps d’une grande précision ». Elle réalise également des couvertures et illustrations pour plusieurs éditeurs de l’imaginaire, utilisant des techniques traditionnelles telles que l’eau-forte sur cuivre.
La Cité diaphane, son premier roman publié aux éditions Argyll, plonge le lecteur dans l’atmosphère sombre et gothique de la cité de Roche-Étoile. Elle réalise pour l’illustrer neuf gravures à l’eau-forte, une technique artisanale traditionnelle dans laquelle une matrice en cuivre est gravée à l’aide d’un acide, puis encrée et passée sous presse afin d’en réaliser des tirages multiples. Cette méthode d’impression était utilisée jusqu’au 19e siècle pour illustrer toutes sortes d’ouvrages. C’est à cet imaginaire visuel du romantisme et du merveilleux qu’Anouck Faure rend hommage dans cette série s’inspirant des illustrations de Gustave Doré ou encore des gravures de Rembrandt, où architectures et clair-obscur offrent un aperçu des ombres et dédales de Roche-Étoile.
Du roman à la BD, il n’y a qu’un pas de plus en plus fréquemment franchi par les auteurs et autrices mais aussi par les éditeurices.
Ces dernières années, nombreuses ont été les adaptations de romans vers la bande-dessinée. C’est le cas de De cape et de mots, roman jeunesse de Flore Vesco (sélectionnée cette année pour le Prix Astrid-Lindgren) mis en images par le couple de béadéastes Kerascoët (Satanie, Jolies Ténèbres, Miss Pas Touche…), véritable succès de librairie !
Le festival Sirennes, dans sa volonté de pédagogie auprès des jeunes, propose une exposition retraçant le travail des artistes sur ce projet… du texte initial à la BD parue chez Dargaud !
Les monstres nous ont toujours terrifiés, caché dans les ombres silencieuses, nous les évitons.
Pourtant, qu’ont-ils fait pour mériter notre aversion ? Ces monstres qui hantent nos vies ne seraient-ils pas nos paires que nous rejetons ?
À travers cette exposition nous verrons des monstres de Méduse jusqu’au chat de Cheshire qui, à travers, l’histoire ont été réappropriés par toutes sortes de minorités.
En partenariat avec
le Service Culturel de Rennes 2
Les compositions de Sabatina Leccia donnent à voir des paysages étranges qui invitent à la déambulation onirique. Originaire du cap Corse, elle a passé enfant des heures entières à contempler ces montagnes qui se jettent dans la mer, à regarder les couleurs du ciel et les formes évanescentes des nuages.
Vernissage :
le mardi 19 mars à 18h en présence de l’artiste